Dallid BoGGdan - Quelques Secondes
------------------------------------------
J’écris pas pour des artistes superficiels et des analystes culturels,
J’écris pour tous mes drogués targués comme des sentinelles,
Mes morceaux n’auront sans doute pas la première place, mais j’crois
Qu’ils briseront surement la glace avec toi sur la tête de ma croix,
Peu d’effroi dans mes yeux, même pendant les jours ensoleillés
Mon cœur est froid comme les cieux car rien ne peut m’émerveiller,
J’suis toujours agité même à tête reposée sur l’oreiller,
Les écouteurs dans les oreilles, le rap ne peut pas s’enrayer ;
Même si je leurs offre la chance de se revancher,
Ils vont flancher devant l’avalanche de mes paroles chantes-mé,
Pour qui ? Pourquoi changer ? Les gens me suivent même dans les courts-circuits,
Et les gens de ma famille m’aiment comme je suis,
Je suis le nerf de la guerre à la Kerry James - Hardcore,
Et mes yeux sont rouges comme Terminator,
Je prends le taureau par les cornes comme un matador,
Ce que j’attends de la vie c’est une belle mort !
J’crache des notions de base, j’cache les portions de kamikaze,
J’réveille les mentalités enfermés dans des partions d’extase,
Mon cœur, ma vie c’est le drapeau de la Roumanie mon blase,
Et si tu me regardes de travers : je te gaze comme la liste de Schindler sur plusieurs phases,
Y’a plus trop d’MC ici, ils se suicident sans merci,
Trop de tierces parties qui apprécient les morceaux sans persille,
Parce que la musique sans condiments
C’est comme un week-end sans gonzesse : une perte de temps !
J’veux imprimer un album comme des photos bien mattes,
Ça fait dix ans que j’essaye d’en faire un mais soit,
D’autres rimes me côtoient, j’rap en hauteur comme si j’étais sur un toit,
Lève les mains en l’air comme si j’pointais un Magnum sur toi !
J’veux imprimer un album comme des photos bien mattes,
Ça fait dix ans que j’essaye d’en faire un mais soit,
D’autres rimes me côtoient, j’rap en hauteur comme si j’étais sur un toit,
Lève les mains en l’air comme si j’pointais un Magnum sur toi !
J’prend ce qui me revient de droit et ça te paraît bizarre,
Rends-toi compte qu’il faut rendre à César ce qui est à César,
Je suis bon dans le pire comme dans le meilleur,
Mais dans le pire retiens bien que c’est moi le meilleur,
Je suis prêt à me faire sauter la cervelle dans les ruelles,
Car je suis un homme à part comme Vin Diesel,
La vie te monte et te redescends tellement qu’on dirait une échelle,
J’te corrige tellement que tu pourrais me surnommé Bescherelle ;
Je souille les feuilles avec l’encre de ma philosophie,
J’aimerais lâcher des punchlines comme Despo Rutti,
J’suis dispo comme la routine qui ronronne tel une Maserati,
Carglas remplace et répare mes yeux vitrés brisés mais c’est pas garanti,
Sans fausse modestie, je dis que ma poésie est balistique,
Comme la fosse aux lions, elle compte 30 millions d’ennemis dans l’artistique,
Cabalistiques sont mes phrases quand je clash des cataclysmes en musique,
Et j’vais pas fermer ma boîte au camembert pour un gouvernement égocentrique !
J’allume des messages pittoresques partants du cortex,
Quand j’pisse : on dirait une fresque qui te laisse perplexe,
La classe bizness causent sans cesse d’alcool et d’sexe,
Comment pourraient-ils comprendre mes dires complexes ?
J’fais des « slamdunks » comme Jordan, je ne fais pas du funk,
J’porte une écharpe tricolore en combinant le rap et le punk,
Un junkie me demande de qui je parle ? De qui j’compare ?
J’compare les poupées gonflables et les hérissons avec banlieusard !
J’veux imprimer un album comme des photos bien mattes,
Ça fait dix ans que j’essaye d’en faire un mais soit,
D’autres rimes me côtoient, j’rap en hauteur comme si j’étais sur un toit,
Lève les mains en l’air comme si j’pointais un Magnum sur toi !
J’veux imprimer un album comme des photos bien mattes,
Ça fait dix ans que j’essaye d’en faire un mais soit,
D’autres rimes me côtoient, j’rap en hauteur comme si j’étais sur un toit,
Lève les mains en l’air comme si j’pointais un Magnum sur toi !
J’entame les textes avec beaucoup de flammes,
Les vieux m’acclament comme une pension de pacha man,
La nuit est plus longue que ma queue mais je ne perds pas la banane,
Et si t’as rien compris au texte appelle-moi : « Bogdan, j’ai rien pigé à tes phrases infâmes ! »