Dallid boGGdaN - Un homme parmi tant d'autres
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En regardant des vieilles photos en transit,
Tu te rends comptes que le temps passe si vite,
Pourtant t’avance en te disant que ce n’est pas
encore le moment d’écouter les serments de tes parents !
Tu te sers la ceinture en essayant d’économiser,
Mais quand tu travailles pour rien : t’es démoralisé,
Bientôt tu t’feras une teinture noire pour tes cheveux grisés,
Y’a pas d’surprise à part que la vie est une pute qui aime bien te baiser !
Tu t’reconnais plus quand tu te regardes dans l’miroir,
T’aurais voulu que ta vie soit l’histoire d’une victoire,
Que tu puisses gâter ta famille grâce à ta gloire,
Mais maintenant, sur toi, ils ne donneraient pas un crachoir !
T’es comme moi, je ne donne pas cher de ta peau,
Parce que même si tu escalades les niveaux sans repos,
T’as toujours pas le permis donc prends le métro,
Tu rentres au dépôt car à la maison : t’es attendu par une lettre d’impôts !
Et là tu cherches l’aide de tes amis avec qui t’as grandi
Depuis petits mais ça fait un moment qu’ils ne sont plus ici,
Alors tu cries haut et fort car tout le monde t’oublie,
Tout le monde te laisse tomber petit à petit !
Et c’est là que ça part en couille, tu montes en voiture pour test
Avec un des seuls amis qui te reste, il empeste
l’alcool, s’endors au volant et perds le contrôle,
Eh oué mon ami la vie c’est mortelle et ce n’et pas un jeu de rôles !
La peur te prend avec une stupeur,
T’as plus de 300 km/h au compteur,
Par ailleurs, c’est dans la rancune que tu te vautre,
Mais tu n’es qu’un homme parmi tant d’autres !
L’envie de vivre vient te déranger avec un ciel bien dégagé,
Un destin clandestin qui n’a rien pour te saccager,
Le père est soul, la mère malade, elle crache du pu,
C’est comme ça que t’as été adopté par la rue !
Ceux qui sont autour de toi reçoivent de l’or sur un plat,
Toi tu te dis que la réussite est un plat qui se mange froid,
La vie est comme un jeu de chance, on dit qu’elle émonde
Mais quand t’es venu au monde, tes proches t’ont fais leurs condoléances !
Tu penses à comment gagner du fric sans fatiguer ton anatomique,
Les choses se compliquent quand le monde entier à un regard de flique !
Tes potes partent en bourrique, ils te dédient les lois juridiques,
Tu leurs a rien demandés pourtant ils s’expliquent !
Tu élèves ta voix fortement, t’entend : « Quoi ? Comment ? »
Eh oué t’es toujours au mauvais endroit au mauvais moment !
Tu fais l’informé mais tes propos sont déformés
À-propos tu dois encore des billets à des gens déconseillés !?
Tu sais plus quoi faire puisque ton casier est rempli à revers
De plaintes, de vol, de racket sur des grands-mères,
T’achètes un flingue et au coin de la prochaine ruelle
tu l’mettras sur ta tempe pour t’faire sauter la cervelle !
La peur te prend avec une stupeur,
T’as plus de 300 km/h au compteur,
Par ailleurs, c’est dans la rancune que tu te vautre,
Mais tu n’es qu’un homme parmi tant d’autres !
