Dallid boGGdaN - J'rêvais
C’est juste un beau rêve qui n’arrête pas de se répété,
J’me prends la tête, dans mon rêve je trouve le monde parfait,
Pas question de me laisser berner par des gens concernés,
J’ai cerné les cernes du monde que j’vois avec mes yeux fermés !
J’rêvais que j’flottais dans les nuages sans avoir d’avion,
Que j’étais le cul posé par terre, à côté d’une rivière faite d’alluvions.
J’me suis réveillé brusquement dans l’hall, assis à coté d’un chien,
J’toquais à une porte, une chatte m’ouvrait en me demandant : t’as pas du feu cousin ?
J’rêvais que j’pouvais survoler les mers et les terres,
Que mes prières étaient entendues au-delà de l’atmosphère,
J’ai rêvais que même le sucre pouvait avoir un goût amer,
Sa mère ! Comme Martin Luther King, j’ai eu un rêve de poussière !
J’rêvais que j’mettais la clé dans l’contact de la caisse, rêve macabre,
Ma voiture a des prétentions, j’rêvais l’autoroute, elle rêvait de l’arbre,
J’rêvais que l’amour me découpait sur une table, avec un sabre,
J’rêvais que le monde me faisait travailler comme une cabre délabre !
J’rêvais que Dieu veillé sur moi mais peut-être qu’il dormait ou quoi ?
En ce soir de juillet quand ces skins sont rentrés chez moi !
J’rêvais que n’importe qui savait faire preuve de bonté mais Non !
J’rêvais que j’faisais du Rap et j’étais vraiment, vraiment bon !
J’rêvais que j’vendais des albums comme des petits pains dans lesquelles ont veut tous mordre,
J’rêvais que j’fumais un gros joint avec les forces de l’ordre,
J’rêvais qu’on était une famille dont personne ne connaissait le nombre,
Et ça ne sert à rien d’éteindre les lumières d’ici car c’est déjà sombre !
C’est juste un beau rêve qui n’arrête pas de se répété,
J’me prends la tête, dans mon rêve je trouve le monde parfait,
Pas question de me laisser berner par des gens concernés,
J’ai cerné les cernes du monde que j’vois avec mes yeux fermés !
C’est juste un beau rêve qui n’arrête pas de se répété,
J’me prends la tête, dans mon rêve je trouve le monde parfait,
Pas question de me laisser berner par des gens concernés,
J’ai cerné les cernes du monde que j’vois avec mes yeux fermés !
Retiens bien ça : J’rêvais que mon ciel était plus bleu que le tien
Parce que j’en faisais ce que j’en voulais vu que c’était le mien,
J’suis un manouche de souche donc même mon ciel est bohémien,
Et retiens que ce qui t’appartient est tien et ce qui est mien peut aussi être tien !
J’rêvais que j’buvais tellement que j’en mouillais mes calçons,
Je n’arrivais pas à me souler, la bouteille n’avait plus de fond,
Les autres clients étaient collés au
plafond, moi j’étais armé comme le béton,
Et j’rêvais qu’on était plus jugé par apport à nos vêtements mais c’était un rêve à la con !
J’rêvais que tous mes ennemis mourraient toutes les heures,
Sans argent, sans maisons, sans voitures, sans un battement de cœur,
J’rêvais que mon voisin était obligé d’écouter du Rap sans arrêt,
Car il avait acheté une maison avec double parking et moi une maison avec double canon scié !
J’rêvais que l’amour ressemblait à la mort, qu’elle était jamais en tort,
Nous étions tous de glace comme le pôle nord,
On s’en foutait de la voir dans des films Hardcore,
Mais encore, j’rêvais qu’on autorisait le port d’armes dans n’importe quel sport !
J’rêvais que nous étions nés pauvres juste pour pas s’ennuyer dans ce trope,
Que l’air était trop propre, pour ça qu’on fumait des clopes,
Que ceux qui prostituaient le Hip Hop étaient tués ou mis sur le Stop,
Et que l’argent ne soit pas obligatoire pour vivre en Europe !
C’est juste un beau rêve qui n’arrête pas de se répété,
J’me prends la tête, dans mon rêve je trouve le monde parfait,
Pas question de me laisser berner par des gens concernés,
J’ai cerné les cernes du monde que j’vois avec mes yeux fermés !
C’est juste un beau rêve qui n’arrête pas de se répété,
J’me prends la tête, dans mon rêve je trouve le monde parfait,
Pas question de me laisser berner par des gens concernés,
J’ai cerné les cernes du monde que j’vois avec mes yeux fermés !
…..et c’est ça qui fait que……
Dallid boGGdaN - J'pense
Je pense que nous sommes le 9 décembre 2009, deux heures moins dix,
J’veux écrire jusqu’à ce que ma main droite soie remplie de cicatrices,
J’entends ma mère toquer à la porte en me disant : « Couche-toi fils !
Demain tu vas avec ta grand-mère à l’hôpital, pour son appendice ! »
J’pense que c’est le manque de flouse qui me rend énervant, saccageant
tout sur mon passage, C’est à chier en dehors du faite que je fais partie des fans de l’argent !
J’suis dégouté de ma mentalité légère qui espère retourner sur ses terres natales,
Passer la douane, retourner dans mon quartier et récupérer mes relations familiales !
Je ne pensais pas que la paie pouvait avoir une odeur de romarin,
Comme j’pensais pas qu’on pouvait être conduit par Popeye le marin,
J’pense à la musique et j’vois déjà le futur devant moi,
Il me dit : « tu vas foirer, ça ira de mal en pire pour toi ! »
J’pense à celle à qui j’avais donné mon cœur, le reste c’est du par cœur,
L’amour c’est une fois, ensuite on peut pas éviter les choses qui nous font peur,
Car y’a trop peu de femmes correctes et trop d’putes au caractère trompeur,
Elles s’habillent avec stupeur, de grands décolletés pour te donner des vapeurs !
J’pense que je suis bien reposé car j’dors sur moi-même tout le temps,
Et qu’un petit joint te garde en forme, juste quand tu le fumes de temps en temps,
J’pense qu’il y a toujours un contretemps dans l’quotidien du mouvement,
Alors lis ces quelques paroles justes quand tu te sens bien fainéant !
Ennuyé de l’ennui c’est normal…
C’est un état d’esprit général !
Ça ressemble à une maladie qui nous nui,
C’est l’ennui, qu’il soit jour ou nuit, on s’ennui !
Ennuyé de l’ennui c’est normal…
C’est un état d’esprit général !
Ça ressemble à une maladie qui nous nui,
C’est l’ennui, qu’il soit jour ou nuit, on s’ennui !
Le quotidien est un bordel, peu importe que tu sois à Paris, Bucarest ou Bruxelles,
Parce que je suis monté et descendu dans cette vie comme sur une échelle,
J’suis passé des études à des mauvaises habitudes avec certitude,
J’suis passé de la mauvaise attitude à la gratitude qui est sœur de l’inquiétude !
J’suis passé de la cigarette à la pipette et de la pipette à la fumette,
T’inquiètes, j’étais tellement perdu dans la fumée que j’ai pas vu ce qui était net,
J’croyais que la femme était timide mais elle fait dans le racket,
Elle regarde d'abord si t’as des pépettes ensuite elle regarde ta tête !
Elles veulent des fauteuils, parfumées Bysance et la chance du trèfle à 4 feuilles,
Mais nous ! Nous avons une blague de mauvais goût dans notre portefeuille !
Moi j’m’en fou de tout ça ! Si j’ai pas la musique j’me sens en deuil,
Qu’ils me préparent un accueil au cimetière car j’pense m’ôter la vie en un clin d’œil !
J’vois que les gens autour de moi font de l’argent, ils changent, ils s’adaptent,
Ils me demandent ce que moi je fais ? Je leur réponds : Du RAP !
J’pense que je suis bien reposé car j’dors sur moi-même tout le temps,
Et qu’un petit joint te garde en forme, juste quand tu le fumes de temps en temps,
J’pense qu’il y a toujours un contretemps dans l’quotidien du mouvement,
Alors lis ces quelques paroles justes quand tu te sens bien fainéant !
Ennuyé de l’ennui c’est normal…
C’est un état d’esprit général !
Ça ressemble à une maladie qui nous nui,
C’est l’ennui, qu’il soit jour ou nuit, on s’ennui !
Ennuyé de l’ennui c’est normal…
C’est un état d’esprit général !
Ça ressemble à une maladie qui nous nui,
C’est l’ennui, qu’il soit jour ou nuit, on s’ennui !
