BoGGdan - En guerre contre moi-même
La vie est une lutte, essaye de rester en vie,
Y’a rien derrière toi, devant tu vois tes ennemis,
Ils appellent ça le destin, futur et autre,
C’est putain d’profiteur mesquin donc j’prends des notes !
La vie m’a donné des claques que j’ai pas vu venir,
Les sourires n’existent que dans mes souvenirs,
La vérité, faut l’dire : ça va de mal en pire,
Mais j’essaye d’apprendre de mes erreurs tant que j’respire,
J’ai essayé d’me réjouir de tout ce qu’on m’offre,
On m’a donné une boîte, j’veux un coffre,
On m’a donné une fille, j’veux une famille,
On m’a donné des murs pourris, moi j’veux un abri,
J’négocie comme ça depuis quelques semaines,
Il me casse la tête, j’lui donne des migraines,
J’te décris c’que je vois et j’vois plus d’amitié
Parce qu’ici bas c’est chacun pour soi, pas d’place pour la pitié !
Justement c’est la possibilité d’accomplir un quelque chose qui rend la vie intéressante !
Avec l’esprit ouvert j’regarde attentivement,
Mon passé tumultueux et rien de bon pour le présent,
Ça fait longtemps que j’ai arrêté de me plaindre,
Peu d’choses à craindre mais les gens aiment me contraindre,
Je suis encore le fils gentil dans les yeux d’ma mère,
Pour les miens, j’suis encore ce même cousin neveu et frère !
Un train de vie qui me foudroie, qui me laisse dans l’froid,
Mais au moins je sais qu’il y a quelqu’un qui pense à moi,
Je te dis le sincèrement : le passé me manque,
Parce que dans le présent les bons moments se planquent,
Le futur te prend comme un crédit non payé à la banque,
Et les erreurs te mettent des coups d’boule comme à la pétanque !
Trop d’regrets qui n’servent à rien, tu sais c’que c’est,
Chaque chose en son temps car vite fait= mal fait,
Donc insère mes mots dans ta mémoire gros,
Dés fois c’est mieux trop tard que trop tôt !
La vie est dure, pourquoi j’la ferais durer ?
Mais j’sais que j’suis pas l’premier à l’endurer,
Elle m’a défiguré, jamais arrêter de me facturer,
J’ai oublié le bien qu’elle m’a murmuré !
J’me présente à toi comme Mc Roumain,
En tant bien que mal, j’crois que j’me maintiens,
Pas moyen de quitter cette vie de chien,
Tant que j’pense que je lutte pour rien !