Pas Une Larme
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Débout ! Réveille-toi maintenant arrête ! Respire !
Encore des ordres à subir, vas-y travaille 10 heures, transpire !
La terre est contaminée, endoctriné par trop de pervers,
qui veulent le pouvoir. Tu veux de la force ? Travaille les altères !
J'vois pas bien ou la vie est une comédie en désordre comme en son-pri,
Les tragédies se succèdent, j'plaide le manque de stratégie !
Ils y en a qui disent qu'ils ne comprennent pas pourquoi,
On ne sourit pas plus souvent ici-bas ? Car nos cœurs sont froids !
Y'a plus de sentiments, juste des sourires forcés, renforcés par le temps,
Y'a plus de gens accueillants, juste Sheïtan qui décore les enterrements !
Y'a plus de regrets, juste des âmes marquées en gras par l'alphabet,
Y'a plus de rap, juste des attaques, des matraques parrainées !
Trop petit pour cette terre exagérée, trop de choses que tu voudrais posséder,
Ça ne sert à rien d'éviter ton tour, avec la main tendue tu retourneras mendier !
Ce que je vois, ce que je touche, tout ce que je ressens constamment
me retourne comme si j'avais pris un robinet en plein dans les dents !
Je reviens sur mes pas, j'vois des gens souriants,
C'est comme si leurs larmes étaient dispersées par le vent !
Quand j'pleure, j'crie après Dieu mais il ne m'entend pas,
Et je me demande tout bas : ne vois-tu pas ce que j'vois !??
Anormal que d'essayer de vivre sans espoirs, c'est vital,
C'est aussi risqué que de jouer à la Ruskov Roulette avec 6 balles,
J'commence à me fatigué, à force d'expliquer tous les quartiers,
Ce serait mieux si une lumière pourrait m'aveugler à jamais,
La différence sociale est bien réelle, elle provoque de l'antipathie,
A la base, il y'a moins d'un pas entre l'extase et l'agonie,
On se noie dans un océan de requins sans se débattre froidement,
Parce que conscient que dans notre lutte avec le destin, nous sommes tous perdants,
La peur te rentre dans l'corps, sans te rendre compte, tu t'affaibli,
Deviens comme les autres sans âme mais toujours en vie,
Vous piétinez tout ce que vous trouvez beau, comme des animaux,
Vous provoquez des ouragans et tornades, des milliers de fléaux,
Je ne vais pas te le fredonner, essaye de pardonner ma poésie macabre,
Mais ils font naître les hommes par le sabre, aligné comme des arbres,
J'ferme les yeux sans verser de larme même si c'est triste,
Qu'il y aurait-il d'autre à dire quand c'est nous hommes sans cœur qui avons assassiné le Christ !
Je reviens sur mes pas, j'vois des gens souriants,
C'est comme si leurs larmes étaient dispersées par le vent !
Quand j'pleure, j'crie après Dieu mais il ne m'entend pas,
Et je me demande tout bas : ne vois-tu pas ce que j'vois !??