Dallid BoGGdan - tout court
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Ce qu’on entend depuis notre plus jeune âge : « Les enfants, soyez sages ! »,
Et c’est justement avec ce genre de marges qu’on nous rend barges,
On commence à s’approprier des cd à la mémoire de ceux décèdes,
Toujours à cran, on pète les vitres pour des écrans LCD !
Nous sommes tous normaux avec des besoins naturels,
Qui sont recouverts par des sommes proportionnelles,
On prend le directionnel par les cornes comme un taureau,
J’veux mille, un million en faite une tonne d’euro !
Mes plans sont teintées par l’amertume, dans le bitume, ils sont plantés,
On se débrouille pour faire de l’oseille sans l’emprunter,
Sans passer les vacances dans des pénitenciers barbares,
Sans se faire styliser par un flique, avec une craie sur le trottoir !
J’suis actionnaire dans l’coup de main de demain,
J’aime, je respecte et je soutien mon prochain,
Une fois que j’aurai nettoyé tout la racaille habillée en bleusaille,
J’pourrais me retiré sur des îles tropicales dans l’genre d’Hawaï !
Attention aux souffles palpables,
Si nos vies ressemblent à des châteaux de sable,
Je ne veux pas noyer ou étrangler tous mes sentiments,
J’veux sentir que j’vis ma vie jusqu’au dernier moment !
Il se pourrait que tu finisses ta vie enfermé dans une tour,
En te rendant compte que t’as rien mis de côtés pour tes vieux jours,
T’as perdu ta voie en cherchant à vivre un vécu de pacha,
Quand tout le bonheur était en train de passer à côté de toi !
J’aime voir une tasse saoule comme toute la Pologne de l’est,
La classe bizness ne manque jamais de sexe,
J’aime les gros splifs qui me font aller au diable,
Qu’il tire aussi une taffe sur ce kif non négociable !
Et que la musique chante, que l’oseille soit tes seuls habits,
Fais attention à bien tout dépenser avant d’arriver au paradis,
Donc dépense tes liasses et reste bien relax,
Parce que peut-être que les anges sont le fisc et tu leurs dois des taxes !
Toi tu dors-dors mais ne dors pas y’a du soleil dehors,
Si tu sais comment détourner alors détourne des aéroports,
Si t’as la tête sur les épaules, choisi-toi-même ton sort,
Si t’aimes la vie, cours à vive allure pour éviter la mort !
Attention aux souffles palpables,
Si nos vies ressemblent à des châteaux de sable,
Je ne veux pas noyer ou étrangler tous mes sentiments,
J’veux sentir que j’vis ma vie jusqu’au dernier moment !
Je viens de là ou le stress règne en maître sur nos tristesses,
Là où l’on a des fous rires avec des larmes dans les yeux à cause de l’ivresse,
Là où le soleil se lève seulement si tu lui paye quelques pièces
Là où certains restent droits comme les bouteilles de bières dans les caisses !
Si tu es fait de fierté, tu ne laisseras jamais voir ton émoi,
Je suis sur que tu tiens à ta liberté, au moins autant que moi,
Faute de quoi tu dois apprendre à faire tes propres choix,
Ne laisses jamais quelqu’un prendre tes décisions pour toi !
Sache que la victoire n’est pas synonyme de réussite,
Car tu peux retirer une somme qui mettra la banque en faillite,
Ce n’est pas l’oseille qui faut connaître par cœur mais l’honneur,
C’est avec ça que t’as défoncé ta colonne vertébrale avec sueur !
Les choses les importantes pour moi ce sont les familles, les potes,
Que je quitte cette vie la tête haute, les yeux fermés rivés vers l’apôtre,
Certains croient qu’ils partiront quand ils le voudront, c’est faux,
Moi j’dis que c’est quand dieu le veut et c’est la fin de mes mots !
Attention aux souffles palpables,
Si nos vies ressemblent à des châteaux de sable,
Je ne veux pas noyer ou étrangler tous mes sentiments,
J’veux sentir que j’vis ma vie jusqu’au dernier moment !
