Dallid Boggdan - Horizons lointains
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Où pourrait-on fuir quand c’est nous-mêmes qui nous faisons fuir ?
Crier sur mes problèmes tout bas : j’aime pas ! L’avenir c’est d’en finir !
J’suis un sauvage dans un monde civilisé mais qui sait ?
J’vais peut-être immortaliser mes textes dans tes pensées !
Les gens évitent le dialogue, comment pourrais-je savoir
ce qu’ils ressentent S’ils ne me racontent pas leurs histoires ?
A la base, ils me disent qu’il me manque quelques cases,
Mais moi j’crois que le monde est un cube à base d’extase !
T’arrêtes pas de prier pour que tes rêves deviennent réalité mais
Tu te remettras à ta place avec le médicament approprié !
Quand j’vais chez quelqu’un j’ai l’impression de rentrer chez moi,
Pour ça que j’serais à l’aise quand j’partirai pour l’haut delà !
Tous ceux qui m’acceptent comme je suis, me jettent dans l’vide,
Et les autres m’évitent à cause de mon humour morbide !
Si je n’écrivais pas des textes pour les têtes brulées en faite
Je serais en train d’hurler en prison avec des politiciens honnêtes,
Je lâche des rimes froides quand mon cœur bouilli, j’suis un intrus
Dans mon propre monde, je me sens exclus !
Manque de boulot donc manque liasses
Manque de poteaux donc j’ai beaucoup d’place,
A quoi ça sert que j’trace ma route à travers les crasses ?
La vie ? Une farce de mauvais goût donc j’pars sur MARS !
On me parle de bonheur et de paix mais mon cœur est en guère,
Pour ça que j’suis sincère mais la sincérité dérange les faux-frères,
Même entouré d’une populace : je me sens si seul
Et quand j’veux dire quelque chose d’intéressant, on me dit : Ferme ta gueule !
J’décris la vie à travers mes écrits non déguisés,
Tu me tiens, je te tiens par la barbichette mais j’ai les ongles aiguisés !
J’aurais voulu des surprises aisées, avoir les cheveux frisés,
Mais la crise à misé sur les peurs de l’homme pour l’attiser !
Comment enterrer mon émoi ? et toi dis-moi : Comment tu te sentirais
si tu savais que les gens ne pensent pas grand-chose de toi ?
Qu’ils ne se donneraient même pas la peine de cracher sur toi ?
Voilà ! Maintenant tu sais ce que les gens voient quand ils me voient ?
Ma mère est mon seul bien, le reste ne vaut rien,
Va comprendre pourquoi j’vous quitte pour des horizons lointains !
Manque de boulot donc manque liasses
Manque de poteaux donc j’ai beaucoup d’place,
A quoi ça sert que j’trace ma route à travers les crasses ?
La vie ? Une farce de mauvais goût donc j’pars sur MARS !